13 mai 2009

Famille Gigan

Posted by Picasa
Albert Frétigny, Fernande et René, Fernande et Raymond Royer, Louise et Henri Rocher, Auguste Prével (1er mari)
Thérèse, René Pouët et Madeleine, Constant Gigan, Marie et Marcel Caillebote, Yvonne

11 mai 2009

La famille Lechipey

Posted by Picasa
La maison familiale se situait à Frénouville (14). Elle appartenait à la famille Ducellier (à confirmer).
Dans la famille Lechipey, on trouve une sombre histoire d'infanticide, relatée à l'époque par la presse locale. L'oncle d'André avait eu un bébé avec une servante, il avait alors chargé son frère (le père de pépère chipey) de tuer le bébé. Mais n'ayant pas supporté son geste, son père s'est suicidé, André l'a retrouvé pendu.
Je me souviens de pépére Chipey qui s'endormait au bout de la table après le repas, et qui tapait le carton avec les hommes. Ce qui donnait lieu à de belles disputes!

La photo de mariage de Papy Mamie et Marinette Léon

De bas en haut, de gauche à droite:

Les jumeaux, Gabriel et Albert
La grand-mère Couânon ( son nom de jeune fille?), Henri le grand-père et sa femme, Léon, Marinette, Joseph, Mamie, André Lechipey, Marcelle, Madeleine, Ambroisine dite Mémère Bésine, le grand-père ( je pense? son prénom?)
tout en haut j'ai reconnu l'abbé Couanon

au boulot! pour ceux qui savent

"Grand-mère", Augustine Louveau-Frétigny (1893-1986)


Grand-mère est issue d'une famille de 9 enfants.

C'était une arrière grand-mère qui avait toujours plein de pièces jaunes dans son porte-monnaie, qu'elle nous donnait régulièrement. Elle tricotait des vêtements pour nos poupées. Elle était toujours partante pour une promende loin de chez elle, surtout lorsqu'il s'agissait d'aller à Bourgoin chez Joce, "sa préférée"!

C'était une femme de caractère qui s'est marié à 19 ans. A 13 ans, ses parents l'ont envoyée travailler comme servante, pour s'occuper des enfants d'une famille bourgeoise de l'Orne. Bernadette
Pendant la première guerre mondiale, elle a élevé seule son fils, Albert, qui au retour de son père, n'était pas d'accord pour partager sa mère avec un monsieur qu'il connaissait à peine. ( en effet pépé était né en 1913)! Jocelyne

28 mars 2009

Bribes de généalogie

Il y a 5/6 ans, j'ai fait des recherches généalogiques sur la famille Couanon Gohier. J'ai perdu mes notes. Je me souviens juste d'une femme du 19ème siècle, dentellière à Caen. Je ne sais plus s'il s'agissait d'une Gohier ou d'une Cellier.
D'ailleurs, quel est le nom de Mémère cocotte, Cellier ou Lecellier. Et Mémère Bésine, ses noms et prénoms?
Mamie dit toujours aussi, que quand mémère Bésine, je crois que c'est elle, était bonne dans une grande famille, les Lenotre il me semble, il y avait droit de cuissage, et Marcelle ne serait pas une Cellier mais une Lenotre...

Georges Gohier

Georges Gohier est le père de Mamie. Il est mort en 1925 de la tuberculose, alors que mémère cocotte était enceinte de 6 mois. Ils avaient eu une première fille, morte de la méningite tuberculeuse, transmise par lui.

Mamie ne l'a donc pas connu et connait très peu de choses sur lui. Elle n'a jamais osé poser de questions sur lui. Elle l'a fait il y a peu de temps, en posnt des questions à Max, son cousin.

Elle a longtemps cru qu'il était originaire du Havre où vivaient ses grands-parents paternels. Le livreur de je ne sais quoi, l'emmenait une fois par an y passer un mois durant l'été. "Il y avait une allée de capucines".
Si quelqu'un connait leurs noms?

Georges Gohier était 2ème d'atelier dans un garage. Apparemment, il était originaire de la Manche, Cherbourg ou ses alentours, puisque c'est en allant à Cherbourg que sa mère était tombée enceinte. La tante, la mère de Max et soeur de son père, disait toujours qu'elle avait été "chercher" sa fille sur Cherbourg en parlant de Mémère Marcelle.

Pour la photo, j'attends que Claire me l'envoie!!!

Si vous en savez plus, n'hésitez pas, c'est un vrai mystère son père.

à Cheux...


Juste parce-que j'aime bien cette photo, et puis il y a la grand-mère, Augustine Louveau. Si quelqu'un peut nous dire des choses sur elle. De la vieille dame, je peux dire qu'elle avait toulours des centimes dans son porte-monnaie, qu'elle nous donnait. Elle tricotait pour nos poupées. Elle était très croyante et allait souvent à l'église. Le curé de Cheux lui avait offert son fauteuil en osier.
Pour mes souvenirs personnels, en voiture quand on descendait à Lyon (elle était d'ailleurs toujours partante), elle me demandait souvent de venir sur ses genoux. C'est marrant, c'es un souvenir qui me reste. Je l'aimais bien, mais je savais qu'avec Mémé, elles ne s'entendaient pas trop!!
A vous pour vos souvenirs et si vous en savez plus sur la jeune dame qu'elle était, ça m'intéresse. Je crois qu'elle avait plusieurs soeurs? Qui étaient ses parents.
Née en 1892 ou 1893; où?
Joce, si tu pouvais m'envoyer le portrait de la grand-mère, que je la publie

27 mars 2009

Et elle a survécu...

THERESE GIGAN

Le carnet









La version originale, si vous les voulez en plus grand, c'est possible de les envoyer par mail.

23 mars 2009

L'année du débarquement vu par Mamie


Mamie a gardé un petit carnet sur lequel elle a noté en très peu de phrases voir de mots, ce qu'il se passait l'année du débarquement.
Ce carnet lui avait été offert par Petit Jean, cité dans le carnet. Les commentaires en rapport avec ce flirt ont été écrit en sténo! C'esr ce fameux Jean qui a notamment mis comme annotation le jour de son anniversaire "Jour Glorieux"!
Les notes commencent au 23 avril 1944.

23 avril 1944
Ste Georgette
Jour solennel
__, __ promenade avec Petit Jean, Thérèse [une amie], Marinette et __.

6 juin
Arrêt de travail
Débarquement des anglais

7 juin
Appris la mort de Mme Jean et de ses deux petits ___ Paul et ____.

20 juin
en steno

24 juin
St Jean

9 juillet
Naissance de ma petite soeur Madeleine à 8h du matin

11 juillet
Première descente à l'abri. Frénouville

17 juillet
6h du soir. Ordre d'évacuation pour 8h. Nous ne partons pas. Devons partir demain matin à la première heure.

18 juillet
Journée affreuse passé sous les bombes, les obus et la mitraille.
Anglais et Allemands se battent sous nos yeux dans la cour la nuit.

19 juillet
Départ précipité de Frénouville à 5 h du matin, poussés par les SS sous la mitraille. Bray la campagne.
Traverse le pays démoli sauf notre maison.

[Notes supplémentaires]
nuit du 18 au 19. Cagny est rasé et les obus tombent sans arrêt sur nos têtes.

20 juillet
Arrêt à Vendeuvre Fort. accueil chaleureux. Grondement au ____ ____.
Journée pluvieuse. Grand cafard.

21 juillet
Vendeuvre
Encore de l'eau. Ecrit à Jean. Visite de l'église de Jort avec suzanne, Thérèse et Germaine.

22 juillet
Arrivée à la Chapelle Souquet(?)
Promenade à l'église avec Thérèse ____ la Chapelle.

24 juillet
Arrivée à la Lande.
Bombardement à 2h. Mort du fiancé de notre hôtesse [suite illisible]

25 juillet
La Lande
Promenade avec Thérèse, cueillette de cerises.

26 juillet
Arrivée à Roc [Roc Guêprei, Orne]
habitation définitive. Maison pour nous seuls. emménagement

27 juillet
Maison lézardée mais à l'abri de l'eau. Cueillette des cerises dans les champs derrière la maison.

28 juillet
Toujours la même vie. Ennui

29 juillet
Cherché pain avec Thérèse à Trun.

30 juillet
Messe à Guêprei

31 juillet
Cueillette des cerises. Course à Bailleul avec Thérèse, Suzanne, Germaine. Visite à l'église de Bailleul mais église fermée.

1 août
Cherché pain à Trun

2 août
Eté à Trun avec Thérèse. Vu la famille Couillard.
Appris [suite en steno]

3 août et 4 août
[en steno]

5 août
Messe et communion à Guigné (?). Fait [steno]

6 aoûtPromenade sur les rochers de Roch avec maman à 8h du soir. Panorama magnifique.
Mémère Cocotte avait passé la journée au soleil allongée dans l'herbe. C'était le premier jour qu'elle se reposait.

7 août
R.A.S

8 août
Messe à Guêprei pour la protection de nos familles

9 août
Bain de soleil
Guêprei. Pas de ___ avec Thérèse. Planement des avions aux alentours depuis le matin juqu'au soir. Il est 7h30, le bruit du canon approche.

10 août

Voyage à __ pour chaussures.
Dans la nuit gros bombardements aux alentours. Mitraillage ininterrompus.
Promené ma petite Madeleine pour la première fois dehors. Commencé tranchée _______

12 août
17ème anniversaire Edith
nuit encore eu des bombes auprès de la maison. Trvaillés tranchée

13 août
Journée très mouvementée. Passage de chars devant la maison. Bombardements et mitraillages ininterrompus aux alentours. Les avions alliés volent ?très bas?

14 août
19ème anniversaire "Jour Glorieux" (gommé et effacé. Elle avait dû l'écrire au moment où elle avait eu son carnet)Passé ____ à Roch au bruit du canon déjà rapproché
En effet depuis le matin tombent autour de nous

15 août
Fuit à l'abri
nuit passée à l'abri des obus. Tombent toute la nuit.
Bombes à 1km grand fracas

16 août
dans la nuit quelques __ obus. Dans la journée calme dans l'ensemble à __ soir. Grand __ ___ ___ ___ dans les environs
cafard mortel! ss(?) ("?" écrit par Mamie)

17 août
nuit extraordinairement calme. Lematin visite d'un major allemand [suite difficile à lire]

18 août
Mauvaise nuit
Le matin les allemands [très difficile à lire]
les obus tombent sur Guêprei

19 août
nuit épouvantable les obus tombent sur Roc
nuit passée à l'abri. M.Joly tué par les Boches.

20 août
nuit entière à l'abri. quelques obus. Bataille formidable de chars.
A 12h30 exactement 6 soldats alliés viennent à notre porte. tout l'après-midi passage des anglais dans le __.

21 août
visite à Guêprei.
vu beaucoup de britaniques. cigarettes. Eglise démolie. [très difficile à lire]

22 août
Inhumation de M. Joly. Visite à Guêprei. Papa parti à Frénouville. Le soir Maman Bésine fume une cigarette avce les anglais. Fou rire

23 août
Grands débats sur le départ. Mangé du chocolat Bill. ___.

24 août
Couchée toute la journée. Le soir monté à cheval avec Roger. [très difficile à lire]

25 août
eté à Trun avec Thérèse, Marinette, Moïsette (?). Parlé avec un soldat polonais. Ramassé cigarettes, bonbons et chocolat.
Bill et Gl... ( Glain, Glenn?) partis pour la Seine.

26 août
R.A.S

27 août
Partis à Fontaine les Basset (?) avec roger en carriole. Fou rire. ____ _____.

28 août
Devons partir aujourd'hui. Changement départ à peu près certain pour demain après-midi. Rangé toutes les affaires et __ les charrettes.
Tanguy ___ ___ le soir.

29 août
Journée pluvieuse. Départ remis à demain. Thérèse partie avec son père et Tanguy.

30 août
Départ encore remis à cause de la pluie. Vivement la fuite(?) Cafard mortel

31 août
enfin le départ à 8h du matin sous un ciel mi-beau mi-menaçant. Arrêt à Jort pour déjeuner Reporté à 4h pour Mézières. Couchés baraquements allemands cour château (?)
[Petit drapeau français dessiné]

1er septembre
départ de Mézières de bon matin. Voyage sans encombre.

Albert Frétigny et Thérèse Gigan ont convolé en justes noces le 15 décembre 1945.


Pépé était un ami de Victor, le frère aîné de Mémé, il venait donc régulièreemnt à la ferme. Pépé et Mémé s'écrivaient pendant la guerre lorsque Pépé était prisonnier.
A son retour d'Allemagne, Pépé est devenu ami avec René, le jumeau, et venait voir Mémé en vélo "et tous les jours. Il venait exprès pour moi" a-t-elle dit fièrement avec un petit sourire en coin, à Claire une fois. Claire aussi a entendu dire qu'on avait essayé de caser Pépé avec une des soeurs, mais il a préféré Mémé!

Le train de Pépé


Pépé nous a raconté l'an dernier, une anecdote sur un petit train en métal, qu'il avait eu à son anniversaire ou son Noël, lorsqu'il avait 4-5 ans.
Il y avait joué avec un copain. Et à l'heure du repas, je crois, plutôt que de le ramener, il l'avait caché dans un buisson pour le récupérer plus tard. Sauf qu'au moment de le reprendre, il n'y était plus. Comme il nous a dit, ça il était sûr de l'avoir caché dans ce buisson! Il en avait donc déduit que le copain lui avait volé. Ce qui nous a fait beaucoup rire, c'est que 90 ans après, il en voulait toujours à ce copain, qui d'ailleurs ne l'avait plus jamais été après cette histoire... et que ce train, il l'avait beaucoup regretté!
Peut-être aurait-il fait une grande carrière à la SNCF sans cette douloureuse histoire?!

28 févr. 2009

Joseph Couanon – Matricule 1378-34


La suite du récit...

Né à Pléherel, en Bretagne (Côtes du Nord), le 6 juin 1918. Très tôt il fut attiré par les mathématiques et la mécanique. C’est ainsi qu’il se retrouva à Lorient à l’école des mécaniciens de la flotte. Toujours brillant dans ses spécialités, mais son caractère quelque peu fantasque lui valait bien souvent des reproches de la part de ses officiers. A sa sortie d’école, il était très bien classé.
Anecdote : dans la marine, pour fêter les 100 derniers jours de présence à l’école, une fête burlesque était organisée. Les derniers de la classe recevaient le grade de commandant de l’école. Lors de cette fête, se tenait un journal de bord, « le PERE-CENT », pour Joseph il était noté : « Couanon, ce type calé en maths, mais qui prend les virages sur les chapeaux de roues !! ».
Puis ce fut l’embarquement sur le cuirassé Dunkerque, orgueil de la marine française. J’allais souvent sur ce beau navire rendre visite à mon grand frère. Il m’expliquait ce qu’étaient les « chantiers du Temple », les circuits monohydriques etc. Quand je reontais sur le pont, j’avais dans ma tête tout l’émerveillement de ces belles machines, si bien contées par notre maître à tous, notre cher Joseph.
Le dunkerque participa au défilé de l’escadre anglaise dans la rade de Plymouth lors du sacre de Georges V.

Notre Joseph était devenu très populaire à bord, car c’est lui qui organisait des fêtes, des comédies burlesques, musicales ou des rencontres de boxe. De plus, il avait une vois bien fausse et nous avions droit à « Enfin j’ai une auto », « C’est à Calvi que j’ai rencontré » et beaucoup d’autres refrains de cette époque.

D’octobre 1938 à mi-janvier 1939, il embarque sur le contre torpilleur Bison. Sur ce vaisseau rapide, il effectua des tournée au Nord Est de l’Atlantique.

Après avoir quitté Brest et traversé le canal St Georges, entre l’Angleterre et l’Irlande, il stationna dans les ports de Glenock, Edimbourg. Il contourna les îles Orcades et pris le cap vers la mer de Norvège. Ce fut un merveilleux voyage, cela lui permit de visiter le fiord de Stavanger bergen, Thonhein-Namos, Narvyk et remonter toujours vers le grand Nord à Hammerfet, le Cap Nord et la mer de Barents. Puis ce fut le retour vers Dunkerque et Brest.
Cette belle expédition avait duré plus de 3 mois. Joseph m’avait fait parvenir une superbe photo en plein milieu du fiord de « Tosenfiord », qui malheureusement disparue dans les bombardements de May-sur-Orne.

De la fin 1939 au début de l’année 1940, il embarque sur le torpilleur Mistral. Il fut chargé de la surveillance des convois, surtout dans l’atlantique où pullulaient les sous-marins allemands.

Joseph et moi avions beaucoup de plaisir à nous retrouver à Casablanca ou à Dakar, car ensemble, nous pouvions nous promener de longues journées. Après avoir navigué l’un près de l’autre pendant de longs mois, Joseph quitta son bateau pour une autre destination ‘ je crois, un cargo ravitailleur de torpilles dans la mer des Caraïbes).

La fin de la guerre…
Je retrouvais mon grand frère 5 années plus tard, fatigué, les traits tirés, blessé grièvement en Algérie. Mais de retour chez ses parents, dans ce petit village de Bellengreville, détruit en partie par la guerre, la chaude ambiance familiale eut tôt fait de lui redonner une bonne santé. Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, il rencontra celle qui devait devenir sa femme. Ce qui lui permit de donner à sa vie une autre dimension, après avoir supporté tant de souffrances et de privations.

26 févr. 2009

Henri Couanon, Cap Hornier...

André, le frère de Papy, a écrit il y a quelques années, un livret sur les marins de la famille. Je l'ai adapté pour le blog, tout n'y est pas. J'ai un peu passé sur les descriptions de bateaux, pour m'attacher principlament à la vie des marins Couanon. Alors comme dit papa avec fierté, " je suis petit-fils de cap hornier"... j'ajouterai, "l'eau douce est venue plus tard"...


Henri COUANON était né en Bretagne en 1884. Dès l’âge de 13 ans, il embarqua sur un morutier pour aller pêcher sur les riches bancs de poissons au large de Terre-Neuve . La vie était rude à bord de ces frêles navires, le mauvais temps, la mer démontée et surtout la brume, restaient en permanence un danger pour les équipages.
La pêche durait environ 6 mois. Quand les cales étaient pleines, ces bateaux morutiers faisaient cap vers la belle cité malouine où parfois les familles attendaient avec beaucoup de joie, et bien souvent d’angoisse, si leurs êtres chers étaient sur les passerelles.
A la suite de plusieurs campagnes, Henri fut promu « Capitaine de Doris ».

Henri Couanon dans les tempêtes du Cap Horn

Sur les grands voiliers, les salaires étaient plus conséquents que sur les morutiers. Et comme notre père était devenu en quelque sorte le chef de famille, il était tout naturel pour les jeunes, de faire carrière sur ces grands navires.
Pour appareiller de Nantes afin de se rendre à Iquique ou Valparaiso (Chili), il fallait en permanence utiliser les vents de l’Atlantique, les alizés. Surtout, aborder les quarantièmes rugissants et doubler le Cap Horn. La vie était pénible, mais ils occupaient leur temps à chanter, sculpter, jouer aux dés quand le navire était en panne. Ces voyages duraient entre 6 et 9 mois.
Durant 3 années, le père navigua à bord de ces longs courriers. « Mais que de souvenirs pour lui et nous ses enfants, nous conta-t-il ! »
Dommage qu’il ne nous les raconte pas…

Ayant rejoint comme timonier ( dans la marine de guerre, c’est l’officier chargé de donner assistance à l’officier de navigation et à l’officier de quart d’un bâtiment. Il gère les informations nautiques et les cartes, il entretient et met en œuvre les matériels de navigation et de passerelle), la « Royale » comme on appelait avant la marine nationale. Il embarqua sur le cuirassé Amiral Aube. Vaisseau de 150m de long, de 950 hommes et armé de 2 canons.

Durant la guerre 1914-1918, il embarqua sur le torpilleur Tromblon. Il participa à différents combats, depuis les brumes du Nord jusqu’aux Dardanelles. Il était devenu quartier-maître timonier.
Il quitta la marine fin 1918, pour se consacrer à sa famille, et à l’éducation de ses enfants.

Si je ne me trompe pas, c’est cette année là, Papy avait 6 mois, qu’ils ont déménagé sur Caen. Son père est venu travailler comme carrier.

En Allemagne - Février 1940 à Mai 1945

Les 5 années de guerre, il les a passées en Allemagne, sur l'île de RIEMS ( 1er fév 1941 au 13 fév 1945).
Joce a fait des recherches, voici les liens et ses trouvailles...


Agrandir le plan
"C’est la vue de l’ile où il a vécu 5 ans, le labo est toujours le même , c’est dans ce labo de recherche vétérinaire qu’il a bossé … !! hum ..
L’île a tjrs été interdite au public. Seuls les chercheurs sont admis !

Voici un article sur cette île qui est le centre principal des recherches sur la grippe aviaire et autres. L’île a toujours été protégée que ce soit par les nazis, ou les russes qui ont libéré cette partie." Joce
http://www.economy-point.org/r/riems.html

la suite toujours par Joce:


Le centre en 1910 en 1945 remis à neuf maintenant

http://www.fli.bund.de/9+M52087573ab0.html

Sur cet article (en anglais, c’est l’historique du centre de recherche ) Ce sont 3 photos du centre . Ils n’évoquent pas le directeur russe, seulement le directeur allemand en 1948 !

Nulle trace de la présence de prisonniers pendant la guerre . J’ai essayé en allemand avec ! prisonnier de guerre ile Riems ! pas de réponse non plus. Dommage !

C’est un article extrait de http://www.asanltr.com/newsletter/05-1/articles/051c.htm , pour étayer ce que papa disait du directeur nommé par les Russes, lors de la débâcle nazi, et tout cela, sans dégâts !



Library
The Virology Center is served by a scientific-technical library which contains over 150,000 books in Russian and 5,090 books in other languages, and approximately 80,000 scientific journals, 5,300 inventions and 1,690 patents, respectively. The library also contains material that Soviet forces removed from the State Research Institute Insel Riems (Reichsforschungsanstalt Insel Riems) in Germany at the end of World War II. This facility, located on Riems island in the Baltic Sea, carried out research on Foot-and-Mouth disease. [16] Following the war, U.S. intelligence inferred Soviet interest in Foot-and-Mouth disease partly because the Soviets re-equipped the Riems facility within three years of stripping it in 1945. [17]

Prisonnier : à pieds

De cette partie de la guerre, très récemment, Pépé avait raconté qu'avec un copain ils avaient tenté de s'échapper. Je le savais déjà, mais ce que je ne savais pas, c'est que le commandant leur avait dit : "si vous ne l'aviez pas fait, je vous aurez pris pour des lâches". Ce soir là, alors que tous devaient dormir par terre, eux avaient eu le droit au confort d'un lit (ou d'une paillasse)!


Agrandir le plan

La retraite - 10 au 18 Juin 40


Agrandir le plan

Itinéraire d' Août 1939 à Juin 1940


Agrandir le plan

Itinéraire de Guerre de Pépé



Pépé a noté sur cet original, les différents endroits par lesquels il est passé, pendant la guerre. Document historique comme dit Joce!
Claire avait tout noté au propre, document lu et approuvé (sauf quelques erreurs!) par l'auteur lui-même. (Pour voir de plus près, il faut cliquer sur la photo)

25 févr. 2009

Les Gigan


Une photo de famille qui contraste beaucoup avec la première!
La famille de Mémé au grand complet .
Avec de gauche à droite, à partir du haut ,
René, Madeleine, Victor, Marie, Thérèse
en bas,
Louise, Constant, Victorine CLOUARD, Fernande, Yvonne.


24 févr. 2009

Les Couânon


Pour ce côté, commençons par la famille de celui qui nous a transmis son nom et son "^"!
De gauche à droite: Léon, Joseph, Madeleine, André, Henri dit "l'abbé Couânon" et Robert.

Longtemps j'ai ignoré que Papy avait une soeur. Vous comprenez pourquoi j'ai envie de faire ce blog!
Alors pour ceux qui auraient des souvenirs de l'événement où a eu lieu cette photo n'hésitez pas.

Pour l'anectode, l'accent sur le "a" n'existait pas. C'est la secrétaire de mairie de Pléhérel, je crois, qui l'a mis. Moi je croyais que c'était la contraction du "s" que l'on trouve chez les Couasnon ou Couesnon du nom du fleuve évidemment.
Couanon viendrait soit du nom du fleuve soit des marchands de porc. Couanon signifie, homme à la peau épaisse... sympa non!
Marie-jo plus rapide que l'éclaire nous apporte les infos sur cette photo, aidée de Nanou je crois:
"Cette photo a bien été prise à Frénouville ! c'était les 25 ans de mariage de Papy et Mamy, de Léon et Marinette et également le mariagede Francine et Michel ainsi que le baptême de Nathalie, nous avions fait un grand cumul de fiesta !! et nous étions tous réunis à frénou !! nombreux d'entre vous n'étaient pas encore nés c'était en 1971 !!"

LES FRETIGNY


Mais par où commencer!!???
Pourquoi pas par une photo de groupe pour le côté Frétigny... évidemment tout le monde n'est pas dessus, mais c'est pas mal pour un début!
Jean-Pierre et Joce nous avaient invités dans un gîte en Touraine pour la retraite de Jean-Pierre. On s'étaient vraiment bien amusés. (2002 ou 2003)
Comme dit Gwen, pour nous c'était un peu Bora Bora!!


Quelques explications...

Pourquoi faire ce blog?
Depuis quelques temps, je cherche à rassembler des anecdoctes sur ma famille, côté Couânon et Frétigny. Mon problème était de trouver le support... et bien le voilà!

L'idée, c'est de ne pas oublier tout ce qui a construit notre famille, les personnes comme les événements ou les lieux.
Pour cela, je mettrai des photos, des petites vidéos, des récits, que chacun viendra s'il le souhaite, étayer par son point de vue. Ainsi, une personne, un événement pourra être raconté de plusieurs manières pour obtenir ainsi, une version des plus complètes.

J'espère que vous serez nombreux à vous y intéresser et à suggérer des idées.